L’hypnose est étudiée depuis l’antiquité.
Le terme hypnose vient du grec hupnoein qui signifie « endormir ». Dans la mythologie grecque Hypnos était le dieu du sommeil. Contrairement aux idées reçues, sous hypnose la personne ne dort pas. Elle est en Etat de Conscience Modifiée (EMC). C’est un état naturel que l’on peut comparer à un état de relaxation profonde. C’est un état de dissociation entre le conscient et l’inconscient ; c’est pourquoi on parle familièrement de « l’endormissement » du conscient pour avoir accès à l’inconscient.
L’hypnose est un phénomène naturel que nous vivons tous plusieurs fois par jour. Nous sommes à la fois ici et ailleurs…
Ex : vous conduisez votre voiture et vous arrivez à destination sans vraiment vous rappeler de la route car vous étiez à la fois entrain de conduire et à la fois « ailleurs »
Quand un professionnel pratique l’hypnose, il provoque simplement cet état volontairement. A ce moment-là, il est en lien avec l’inconscient de la personne qui est venu travailler avec lui.
Ainsi, pour contredire un autre apriori, souvent répandu : tout le monde est bien hypnotisable, à la seule condition qu’elle soit volontaire et fasse confiance à la personne qui l’hypnotise. Là aussi pour battre en brèche les idées reçues : le praticien en hypnose ne peut pas contrôler les facultés mentales du sujet. Il n’est là que pour accompagner le sujet à retrouver cet état naturel dans lequel il peut travailler plus facilement sur son état psychologique et psychophysiologique. Toute consigne qui choquerait les valeurs de l’hypnotisé serait immédiatement refusée par son inconscient, et le sortirait immédiatement de l’état d’hypnose.
Dans l’article de pourquoi docteur, publié le 6 août 2016, Mathilde Ledieu s’est intéressée à une étude menée par les chercheurs de l’université de Stanford sur la réceptivité à l’hypnose. Ils ont testé 545 personnes. Le test révèle que : « tout le monde peut est hypnotisé, mais atteindre cet état est plus facile chez certains, en fonction du degré de lâcher-prise et de l’acceptation de la personne » explique le Dr Aymeric Guillot, professeur en neurophysiologie des processus mentaux à l’université de Lyon 1, qui est formé à l’hypnose. Selon elle, 10 % environ de la population est « hautement hypnotisables » et répondent facilement pour 10% qui y parviennent plus difficilement. Elle retire de cette étude que « grâce à cela, les patients peuvent envisager les choses autrement, penser et comprendre différemment. On ne change pas ce qui s’est passé, mais la perception qu’en à la personne. »
L’hypnose ne doit pas se substituer à un diagnostic médical. L’hypnose ne doit intervenir que dans un second temps et doit collaborer avec le monde médical pour apporter une aide complémentaire.
Ici nous parlons bien de l’hypnose thérapeutique. Elle n’a pas le même but que l’hypnose de spectacle. Son objectif n’est pas le même puisque le travail ici se fait avec un individu et pas avec tout un groupe (le public). Le but recherché n’est pas de divertir mais bien d’accompagner l’individu à trouver une solution personnalisée à une problématique spécifique.
Pour garantir le cadre éthique et déontologique, il existe un Syndicat National des Hypnothérapeutes, dont je suis membre.
Pour ceux qui se demandent ce qu’on ressent en état d’hypnose, on pourrait le comparer à l’état dans lequel nous sommes au réveil ou juste avant de s’endormir. On ne peut pas encore ouvrir les yeux, on perçoit pleins d’images qui semblent avoir aucun lien les unes avec les autres, et à la fois on perçoit clairement l’environnement qui nous entoure. C’est donc un état agréable où nous lâchons généralement nos tensions. La transe est un phénomène naturel qui est seulement induite par le thérapeute.
Elle potentialise et accroit les ressources de l’individu. Les gens ont toutes les ressources qu’il leur faut pour régler leurs problématiques ; elles sont disponibles à tout moment. Chaque personne est unique et l’accompagnement doit donc être individualisé. Il y a, ou il y a eu, une intention positive derrière chaque comportement même s’il peut être problématique aujourd’hui. On sait enfin que des pensées peuvent induire des événements physiologiques (penser à des aliments savoureux amène à saliver et à produire des sucs gastriques).
L’hypnose s’adresse tant aux adultes qu’aux enfants.
Pour vous aider à résoudre vos problématiques, je vous aide à rechercher les cordes inconscientes qui vous empêchent d’avancer, les peurs et les croyances qui vous freinent (peur de dire non, peur d'échouer, peur de causer du tort à autrui...)
L'hypnose est un outil qui peut vous aider à vous libérer de ces liens inconscients.